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 - Le nouvel émissaire des Nations unies en Syrie, Geir Pedersen, a débuté mardi sa première mission à Damas pour tenter de relancer les pourparlers de paix dans ce pays, au moment où le gouvernement syrien continue de consolider les acquis autant sur la scène diplomatique que dans le domaine sécuritaire.

Le diplomate norvégien a officiellement pris ses fonctions le 7 janvier en remplacement de l'Italo-Suédois, Staffan de Mistura. Il est le quatrième médiateur de l'ONU depuis l'éclatement de la crise en 2011, qui a fait plus de 360.000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes.

De Mistura avait occupé le poste de médiateur entre juillet 2014 et décembre 2018, une période marquée notamment par la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech), ainsi que les reconquêtes successives de l'armée gouvernementale syrienne appuyée par l'aviation russe à partir de 2015.

Avant son départ, le diplomate a reconnu devant le Conseil de sécurité son échec à former un comité chargé d'élaborer une nouvelle Constitution pour la Syrie.

M. Pedersen s'est entretenu mardi avec le chef de la diplomatie, Walid Mouallem, après son arrivée dans la capitale syrienne. Il espère avoir des discussions "substantielles" et "productives" avec les responsables syriens pendant sa visite de trois jours.

Il a assuré qu'il serait attentif aux opinions du gouvernement syrien afin d'accomplir des progrès dans le processus politique.

M. Mouallem a, lui, souligné la volonté de Damas à "coopérer" pour "parvenir à une solution politique", soulignant que ce règlement devrait "conduire à l'élimination du terrorisme, la fin de la présence étrangère illégitime dans toute la Syrie, et la protection de l'unité et la souveraineté" du pays.

Acquis dans le domaine sécuritaire

La première mission de M. Pedersen a lieu alors que le gouvernement syrien a enchaîné les victoires face aux groupes terroristes armés et contrôle désormais les deux-tiers du pays. Près de huit ans de conflit, le gouvernement syrien est plus que jamais proche d'un retour en force grâce à ses victoires.

Aujourd'hui, les combats ont baissé en intensité et sont limités à quelques régions, en comparaison avec l'embrasement de multiples fronts les années précédentes.

Le gouvernement syrien est donc en mesure de restaurer son totale autorité militaire et politique à travers toute la Syrie, tout en promouvant des solutions politiques plutôt que militaires dans la mesure ou la situation actuelle est en son avantage.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a affirmé que le terrorisme international perd en Syrie, ajoutant que la priorité est de créer une alliance internationale globale contre le terrorisme.

M. Lavrov a en outre affirmé la nécessité d’éradiquer définitivement le terrorisme en Syrie, notamment dans le gouvernorat d’Idleb, soulignant l’importance du retour des zones de l’est de l’Euphrate à l’Etat syrien, en faisant savoir que les Etats-Unis occupent encore des parties dans la zone de Tanf et assument la responsabilité de la vie des Syriens dans le camp de Rukbane.

Intensification des négociations avec les forces kurdes déployées à Manbij

Dans ce contexte, les autorités syriennes ont intensifié les négociations avec les forces kurdes déployées dans à Manbij, dans le nord-est de la Syrie, selon le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Ayman Susan.

Alors que le Président turc, Recep Tayyip Erdogan menaçait de lancer une offensive militaire dans le nord de la Syrie, le gouvernement syrien a intensifié depuis quelques jours son dialogue avec les Kurdes vivant notamment à Manbij, a souligné le vice-ministre syrien des Affaires étrangères.

"Les Kurdes font partie intégrante du peuple syrien. Nous sommes convaincus qu'à travers le dialogue nous parviendrons à résoudre certaines difficultés, et ce dialogue le garantit tant qu'il est basé sur le principe d'intégrité territoriale de la Syrie et d'unité de son peuple", a fait savoir Ayman Susan.

Le haut responsable syrien a ajouté en outre que "le dialogue avec les Kurdes n'avait pas été rompu, mais qu'à la lumière des menaces turques, Damas a dû l'intensifier.

Le retrait, annoncé par le président Donald Trump en décembre dernier, de militaires américains déployés en Syrie a surpris de nombreux alliés des Etats-Unis, tout en modifiant fortement la situation des combattants kurdes, qui luttent contre les terroristes.

De son côté, le Président turc a menacé de lancer une offensive militaire dans le nord de la Syrie pour chasser les miliciens des Unités de protection du peuple (YPG) qu'Ankara considère comme des "terroristes".

Réagissant à un appel à l'aide lancé fin décembre par les populations de Manbij, les forces de l'armée syrienne ont déployé des unités dans le nord-est du pays juste après l'annonce du retrait des troupes américaines.

Par ailleurs, Washington et Ankara discutent de l'établissement d'une possible "zone de sécurité" en Syrie, près de la frontière turque. Mais le gouvernement syrien a qualifié d'"agression" les déclarations "irresponsables" du président turc qui a dit que son pays était prêt à établir une telle zone.

Dans le nord-ouest, des terroristes dominés par l'ex-branche d'Al-Qaïda contrôlent la province d'Idleb où une trêve est en vigueur.

-APS

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Dernière modification le mercredi, 16 janvier 2019

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